Citation du Mois

"L'opinion est quelque chose entre la connaissance et l'ignorance" Platon

18 février 2017

Focus en cardiologie 1 à 10.

FOCUS EN CARDIOLOGIE


1 - 10



  1. La réserve de débit sanguin coronaire (c’est à dire l’augmentation possible du débit sanguin coronaire en réponse à une dilatation microvasculaire) commence à décroître quand la sténose d’une artère coronaire est supérieure ou égale à 50% du diamètre du vaisseau. Cependant, le débit coronaire de base ne décroît pas tant que la sténose n’est pas supérieure à 80% du diamètre.


  1. Le critère utilisé le plus fréquemment pour diagnostiquer une hypertrophie ventriculaire gauche est :
Onde R en V5 ou V6 + onde S en V1 ou V2 > 35 mm
ou
Onde R en D1 + onde S en D3 > 25 mm


  1. Les causes d’élévation du segment ST sont :
    1. L’infarctus du myocarde résultant de la thrombose d’une artère coronaire,
    2. L’angor de Prinzmetal,
    3. L’infarctus du myocarde résultant d’une intoxication à la cocaïne,
    4. La péricardite,
    5. L’anévrisme du ventricule gauche,
    6. Le bloc de branche gauche,
    7. L’hypertrophie ventriculaire gauche,
    8. L’élévation du point J,
    9. L’hyperkaliémie sévère.


  1. Le premier signe électrocardiographique de l’hyperkaliémie est la forme en pointe des ondes T. Plus l’hyperkaliémie est importante, plus les ondes P disparaissent, les QRS s’élargissent et le segment ST s’élève. L’évolution ultime est la survenue d’une fibrillation ventriculaire.


  1. Le pouls artériel carotidien chez un patient souffrant d’une sténose de la valve aortique est diminué (parvus) et tardif (tardus).


  1. Le signe ECG le plus commun en cas d’embolie pulmonaire est la tachycardie sinusale. Les autres signes ECG sont un allongement de l’onde P, la déviation axiale droite, l’inversion des ondes T dans les dérivations V1 et V2, le bloc de branche droit incomplet et le S1Q3T3 (grande onde S en D1, grande onde Q en D3 et une onde T inversée en D3).


  1. Les facteurs de risque principaux de la cardiopathie ischémique sont :
    1. L’existence d’antécédent de cardiopathie ischémique précoce (survenue chez le père ou les frères d’un événement ischémique entre 45 et 55 ans et chez la mère ou les soeurs entre 55 et 60 ans),
    2. L’hypercholestérolémie,
    3. L’HTA,
    4. Le tabagisme,
    5. Le diabète.


  1. Les causes de douleurs thoraciques n’étant pas en lien avec une pathologie coronaire ischémique sont :
    1. La dissection aortique,
    2. Le pneumothorax,
    3. L’embolie pulmonaire,
    4. La pneumonie,
    5. La crise hypertensive artérielle,
    6. L’angor de Prinzmetal,
    7. La péricardite,
    8. Le spasme ou la rupture de l’oesophage.


  1. Le signe de Kussmaul est l’augmentation paradoxale de la pression dans la veine jugulaire au moment de l’inspiration. Cette pression devrait normalement diminuer au cours de l’inspiration en raison de la baisse de la pression intrathoracique diminuant alors le retour veineux. Ce signe s’observe donc lorsque le coeur droit n’est plus à même de s'accommoder à une augmentation de retour veineux. Il peut se voir en cas de péricardite constrictive, d’insuffisance cardiaque aiguë sévère, de coeur pulmonaire aigu, de cardiomyopathie restrictive, de sténose tricuspidienne et d'infarctus du ventricule droit.


  1. Les causes d’augmentation de la troponine autres que la pathologie coronaire ischémique et qui doivent être considérées en cas de douleurs thoraciques sont :
    1. L’embolie pulmonaire,
    2. La dissection aortique,
    3. La myopéricardite,
    4. La sténose aortique sévère,
    5. L’insuffisance rénale chronique sévère.




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